Des collections à l’image des impressions équatoriales
Mes collections
projettent ces impressions équatoriales sur la structure, la forme et la couleur des vêtements. Les couleurs du vert, du jaune et de l'or sont celles des fougères, des feuilles géantes, du soleil et des pépites d'or qu'on tire du sous-sol.
Le haut de la robe suggère le toit plat et serré de la canopée, la taille est fine et enroulée comme la liane, et l'ampleur ouverte de la jupe est comme la racine élégante et plissée du fromager. Le pantalon est droit, lourd, net, long, vertical et s'évase vers le bas, comme le tronc du mohabi.
Les martingales horizontales du manteau soulignent le haut de la taille et des poignets, comme les tresses de raphia enserrent les ballots des matières à transporter. La casquette, quant à elle, est le point d'orgue de cette symphonie de nature et de féminité heureuse.
Des tissus qui reflètent l’hymne sauvage de la nature
Les tissus que j'ai choisis font souvent corps avec cet hymne sauvage de faune, de flore et de fibres naturelles : le Raphia dans tous ses états, brut, tressé, coloré ; le cuir d'animaux libres et sauvages comme l'Autruche des savanes somaliennes ou le lin, le satin, le feutre, la laine bouillie, le crêpe et la popeline.